Gilles Bertrand

 

Voir plus bas les sujets proposés pour le master


Mini-mémoire de licence 3


Au niveau de la licence, les mini-mémoires proposés par G. Bertrand sont de nature historiographique. Ils impliquent de choisir une thématique sur l’histoire culturelle, politique ou savante à l’échelle mondiale dans l’ensemble de l’époque moderne. Les sujets peuvent se concentrer sur l’histoire de l’Europe au XVIIIe siècle, les Lumières, la Révolution française et la période napoléonienne, les sociétés européennes et le voyage du XVe au milieu du XIXe siècle, mais ils sont très ouverts. Le travail  est considéré comme préalable à une étude sur des sources, et donc il est suggéré de privilégier l’historiographie. Il se fonde sur la lecture de quelques ouvrages et articles décidés en commun avec l’enseignant. La synthèse qui en résulte peut compter de 20 à 25 pages. Elle est complétée par des notes en bas de page et une brève bibliographie.


Voici comment on cite dans la bibliographie (avec ou sans majuscules pour le nom propre) :

Pour un livre : MARTIN, Jean (ou: Martin Jean), Titre du livre, lieu d’édition, éditeur, année de parution (+ entre parenthèses l’année de première publication (1ère éd.) si l’édition utilisée n’est pas la première ou n’est pas l’unique édition existante).

Si l’ouvrage collectif ou à plusieurs auteurs : BELLE Pierrette, MARTIN Jean, dir., Titre du livre et la suite comme supra ; si l’ouvrage est de ces deux auteurs sans qu’il y en ait d’autres dans l’ouvrage, on ne met bien sûr pas dir. (sous la direction de).

Pour un article dans une revue ou une contribution dans un ouvrage collectif on présente ainsi :

MARTIN, Jean, « Les fleurs du paradis », in P. Belle, dir., Titre, lieu d’édition, éditeur, date comme supra, pp. 20-38, ici p. 37.

Si l’article se trouve dans une revue on met le titre de la revue en italiques sans le faire précéder de « in ».


Dans les notes de bas de page, on suit les mêmes règles que pour la bibliographie, sauf que :

1) on commence par le prénom des auteurs, éventuellement en abrégé, avant le nom

2) on ajoute après la référence complète la numérotation exacte de la page citée (ex. pp. 28-35, ici p. 34)

  1. 3)on ne met plus la référence complète de l’ouvrage ou de la contribution à partir de la deuxième occurrence mais :

  2. *soit op. cit. après le nom de l’auteur (on peut aussi choisir de reprendre systématiquement les deux ou trois premiers mots du titre, suivi ou non de cit. ou op. cit.)

  3. *soit le nom de l’auteur, suivi des premiers mots de son titre, op. cit. ou cit. (ceci s’impose s’il y a plusieurs oeuvres du même auteur)

  4. *soit ibid., si le titre a été cité dans la note immédiatement précédente

ces formules étant suivies de l’indication de page. Exemple : Ibid., p. 34 ; J. Martin, op. cit., p. 34 ; J. Martin, Les chemises, cit., p. 34.


Masters (1 et 2)


Les sujets de master (M1 et M2) portent sur des sources imprimées ou manuscrites, françaises, italiennes ou d’autres pays et aires géographiques à travers le monde, au choix des étudiants. Les sources concernant la littérature de voyage sont désormais souvent accessibles sur Internet, mais certaines se trouvent seulement dans les bibliothèques et dans les archives (à commencer par les archives de l’Isère et des autres départements du Dauphiné, les Archives nationales et celles des anciennes capitales italiennes, Turin, Milan, Parme, Venise, Gênes, Florence, Naples, Palerme...). L’étude des documents numérisés sur écran ne dispense nullement d’aller consulter (au moins de façon rapide) la source papier pour se rendre compte de sa matérialité qui révèle toujours des aspects qui peuvent échapper sur écran.


Une liste de sources exploitables, de références bibliographiques et de sujets précis peut être demandée par e-mail à mon adresse sur un thème qui tient à coeur à l’étudiant ou sur l’un des thèmes suivants :


1. Le voyage à l’époque moderne en Europe et dans le reste du monde (Asie, Afrique, Amérique, Océanie) fin XVe-début XIXe siècle. Histoire matérielle de la circulation des individus, incluant les modes de contrôle des mobilités par les administrations, la diversité des moyens de transport et celle des voyageurs: voyages par eau ou par voie de terre, pèlerinages, expéditions militaires, pratiques marchandes ou savantes, voyages d’éducation, de santé ou de divertissement, etc. Histoire intellectuelle de la rencontre entre les cultures et analyse des valeurs et stéréotypes qu’elles véhiculent à travers les témoignages manuscrits et imprimés ainsi qu’en s’appuyant sur les guides, descriptions et cartes.

-->De nombreux livres ou manuscrits de voyage ainsi que des périodiques de l’époque moderne sont présents à la Bibliothèque municipale de Grenoble.

-->Les fonds présents aux Archives départementales de l’Isère ouvrent sur de très belles analyses de journaux de voyage (y compris vers des destinations lointaines ex. manuscrit de Commerson dans le fonds Faujas). Ils permettent aussi de retracer des itinéraires de vagabonds (ainsi deux piémontais peuvent être saisis dans les actes de procès de vagabondage en 1770), de marins, de marchands, de militaires ou de nobles. Des études sont possibles sur les livres de dépenses (livre de raison de Sylvain de Ponnat parti de Grenoble à Paris en 1758-1760, papiers de la famille Philibert de Largentière 1760-1790), les journaux de navigation, les mémoires, les correspondances de marchands.

-->De nombreuses ressources sont disponibles en ligne (gallica, google books, etc).


2. Usages, représentations et processus de réorganisation des espaces en Italie, en France et en Europe au XVIIIe et au début du XIXe siècle : espaces urbains ou péri-urbains, routes et ports, campagnes cultivées, montagnes et littoraux.

-->Les fonds d’archives d’ingénieurs des Ponts et chaussées conservés à l’Ecole des Ponts et chaussées à Champ-sur-Marne permettent d’intéressantes études pour le second XVIIIe et le début du XIXe siècle.

-->Il est possible de travailler sur des fonds cartographiques, des ouvrages imprimés (descriptions historiques, guides de voyage, presse savante...). Beaucoup se trouvent à le Bibliothèque Municipale de Grenoble.

-->De nombreuses ressources sont disponibles en ligne.

  

3. Acteurs privés et institutions de la vie culturelle, politique et diplomatique au XVIIIe siècle en Europe (France, Italie, Russie ou toute autre aire culturelle) : presse périodique, bibliothèques, académies, salons, correspondances d’ambassadeurs, fêtes et spectacles... Transferts et interactions savantes, intellectuelles, artistiques ou techniques entre l’Europe et d’autres continents.

-->Aux Archives départementales de l’Isère figurent des fonds sur le marchand «éclairé» Joseph-Claude Raby d’Amérique, Mme de Tencin, les cabinets de lecture ou la création de la bibliothèque publique de Grenoble.

-->Les ADI et la BMG possèdent de nombreux inventaires de livres tirés des inventaires après décès ou autres catalogues de bibliothèques en Dauphiné.

-->Il serait possible de travailler sur le catalogue de livres du Château de Sassenage et certaines autres archives de ce Château https://archives.chateau-de-sassenage.com.

-->De multiples ressources sont disponibles en ligne.


4. Histoire des savoirs, des sciences et des techniques de la fin du XVIIe au début du XIXe siècle : anthropologie, archéologie, cartographie et géographie, histoire, ingénierie hydraulique, minéralogie, médecine, physique...

-->Aux Archives départementales de l’Isère figurent des fonds sur le géologue Barthélemy Faujas de Saint-Fond1762-1828, le mécanicien Jacques de Vaucanson, le botaniste Dominique Villars, la famille des ébénistes Hache (qui furent aussi des marchands et entrepreneurs), certaines familles de gantiers.

-->Ils peuvent être complétés par les fonds présents à la Bibliothèque municipale de Grenoble.

-->Il est possible de travailler sur le développement de l’égyptologie au début du XIXe siècle à partir de la corrrespondance de Champollion conservée aux ADI ou des fonds du Musée Champollion à Vif (dont le catalogue de la bibliothèque à inventorier).

-->De nombreuses ressources sont disponibles en ligne (dont l’Encyclopédie via les sites ENCCRE et ARTFL).


5. Histoire de l’émigration d’époque révolutionnaire en Italie à partir des sources présentes dans les archives françaises (dont les Archives départementales de l’Isère et les Archives Nationales) tout comme dans celles italiennes (dont les Archives d’Etat à Turin, Venise, Florence ou Naples) ou d’autres pays d’Europe jusqu’à la Russie comprise. Au château de Sassenage se trouve une correspondance d’émigration de la famille Béranger-Sassenage (Raymond-Charles-Ismidon de Béranger, 1762-1828).


6. Représentations et historiographie de l’époque moderne : comment ont été racontés, expliqués et réinventés des lieux (villes, pays), des personnages (souverains, gens de lettres, artistes, savants) ou des épisodes et moments de l’histoire à l’époque moderne ou aux siècles suivants (une attention particulière peut être portée aux filtres et médiations du XVIIIe ou du XIXe siècle siècle sur la Renaissance, l’époque baroque ou les Lumières, sans exclure le regard de l’époque des Lumières sur l’Antiquité ou le Moyen Age).


Thèses


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Contacts


Tél. direct à l’Université : 0438421947 [Université Grenoble Alpes, bâtiment ARSH 2, 2e étage, bureau B24]; tél. accueil: 0438421900.

Tél. secrétariat LUHCIE (Laboratoire Universitaire Histoire Cultures Italie Europe) : 0438421939

e-mail : gilles.bertrand@univ-grenoble-alpes.fr

Sujets d’étude proposés aux étudiants.